Depuis le début du quinquennat, l’enseignement supérieur fait l’objet d’une attention particulière, qui se concrétise par différents dispositifs :
- La loi de programmation sur la recherche, qui prévoit 25 milliards d'euros supplémentaires sur 10 ans alloués à la recherche ;
- 1,3 milliard d’euros déployés dans le cadre de France Relance pour la rénovation thermique des bâtiments universitaires.
Pour renforcer la capacité des universités à développer l'innovation et accélérer le transfert de technologies, le Premier ministre a annoncé un premier appel à propositions afin que les opérations dites de pré-maturation et de maturation des inventions produites dans les laboratoires puissent être soutenues financièrement, lorsqu'elles s'inscrivent dans les thématiques stratégiques prioritaires de l'Etat. Cet appel doit notamment contribuer à atteindre un objectif de création de 500 start-ups « deep-tech » par an en 2025.
Le Gouvernement va par ailleurs, via un autre appel à projets, aider les établissements d'enseignement supérieur à consolider leurs ressources propres. Celui-ci a été lancé à la mi-novembre et sera ouvert jusqu'au 14 avril. Il est doté de 200 millions d'euros et permettra aux lauréats d'être accompagnés sur le montage de projets.
Enfin, pour faire émerger des compétences pour tous les métiers d'avenir, un appel à manifestation d'intérêt a été lancé pour construire les formations de demain pour les jeunes et les salariés dans les métiers émergents. Déjà annoncé par la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche Frédérique Vidal, cet appel à manifestation d'intérêt s'inscrit dans le cadre d'une enveloppe globale de 2,5 milliards d'euros pour soutenir l'émergence de talents dans ces nouvelles filières dans le cadre du plan France 2030.
Ces appels à projets et à manifestation d'intérêt sont un réel soutien à la recherche française.